S’attachant à approfondir les techniques liées au polyester, Ollivero réalise des empreintes. Dans deux techniques différentes il utilise le « plexiglas ».
Dans une première série, il grave des plaques de plexiglas à l’aide de fraises de dentiste de différentes tailles pour obtenir une palette de traits différents. Il enduit ensuite les parties gravées à l’aide de résine de couleur, recouvre le tout de résine noire et de fibre de verre puis enlève l’empreinte de son plexiglas et peut reproduire l’œuvre autant de fois qu’il le souhaite. Sauf qu’il lui est arrivé de compliquer la démarche en utilisant à chaque fois des couleurs différentes, rendant ainsi l’œuvre unique à partir d’un même travail graphique.
Dans une seconde série, il dessine à l’encre de chine à même le plexiglas, il recouvre ensuite le dessin de résine et de fibre de verre. Dès que cela a séché il enlève le dessin du plexiglas. Constat : le moindre petit trait a été pris dans la résine et la profondeur du dessin, se voit renforcée par les différentes couches de traits. Par la suite, il complexifie ici aussi les choses ajoutant de la feuille d’or après l’encre de chine et avant la pose de la résine et de la fibre de verre, conférant ainsi plus de volume du dessin initial.